Anecdotes sur la vie d'une maladroite émérite (10) : Qui dit pire ?

Publié le 20 Janvier 2018

Anecdotes sur la vie d'une maladroite émérite (10) : Qui dit pire ?
Qui dit pire ?

Quoi, la revoilà encore avec une histoire !? A croire qu’elle le fait exprès … Ce n’est pas possible autrement. Et pourtant détrompez-vous, je suis juste une maladroite doublée d’une gaffeuse accompagnée d’une poisseuse, enfin vous voyez le topo quoi ! La dernière fois que j’ai raconté une de mes histoires à un ami, il m’a quand même dit que ça ne pouvait arriver qu’à moi ce genre de choses … Et ça fait moins d’un an que je le connais, vous vous imaginez l’image que je véhicule ! Bref assez parlé, passons aux choses sérieuses : l’anecdote que vous attendez tous. La voilà apparue sous vos yeux ébahis.

Donc cet été, je partis en camp où j’animai des jeunes défavorisés. Cette expérience est une des plus belles et des plus incroyables qui m’a été donnée de vivre. Je ne saurais pas mettre de mots dessus : c’était un cadre tout à fait inhabituel pour moi mais en même temps, ce fut exceptionnel. Si on me demande demain de recommencer, je signe à deux mains ! Mais assez déblatéré sur mon ressenti, vous vous attendez seulement de pouvoir rire avec moi de mes malheurs. J’ai raison n’est-ce pas ?

Donc lors de ce camp, arriva une nuit où je fus piquée par un insecte (je ne sais lequel). Le lendemain je me réveillai et remarquai sur mes jambes tout plein de piqures rouges et gonflées. Je me dis donc qu’il ne m’avait pas raté !

Mais quelques jours plus tard, ce n’était toujours pas passé … A mon avis, il s’agissait d’une allergie. Mais là c’est encore gentil : un ou deux antihistaminiques et hop, ça passe !

La suite est nettement plus embêtante … Et concerne à nouveaux les insectes ! Que voulez-vous, je suis abonnée à la malchance ! Donc, après mon camp, je devais commencer à travailler dans un resto à Knokke. J’arrive le premier jour et tout se passe très bien. Je rentre à l’auberge de jeunesse le soir et m’aperçois que ma cheville est légèrement gonflée : ça m’arrive plutôt souvent quand je suis fatiguée (oui en plus d’être maladroite, je suis fragile des chevilles …). Donc je mets de l’arnica dessus, une bande autour et je vais dormir.

Le lendemain ma cheville est toujours aussi gonflée, je m’applique donc à mettre mes chaussures le moins possible. Cependant je travaille ce jour-là jusque 20h30 : manque de pot ! Au fur et à mesure de la journée, ma cheville gonfle et me fait de plus en plus mal. Vers 18h30, je commence vraiment m’inquiéter et en parle avec mes collègues. Ces derniers me disent d’aller montrer ça à mes patrons, ce que je m’empresse de faire. Tout le monde commence à débattre, se demandant de quoi il s’agit. Une allergie à quelque chose sort le plus fréquemment. Finalement, mes patrons m’envoient à l’hôpital : je ne peux pas travailler dans cet état.

Arrivée à Bruges, je monte à l’hôpital que l’on m’a conseillé. Je suis tellement HS que j’arrive à peine à prononcer trois mots de néerlandais. Il faut savoir que je baragouine en tout et pour tout 5 mots de néerlandais. Mais finalement j’arrive à trouver les urgences dans lesquelles je m’endors en attendant mon tour. Finalement le médecin m’appelle, j’arrive à le saluer et c’est à peu près tout. On bifurque sur le français pour que je lui explique ce que j’ai. Il diagnostique alors une infection bactérienne du pied due à une piqure (il a su me dire tout ça en français, me voilà scotchée !) et me prescrit donc des antibiotiques ainsi qu’une semaine de repos.

Maintenant que je sais ce que j’ai, j’envoie un message à ma patronne pour la tenir informée. Je ne suis que plus déçue quand je reçois sa réponse : elle ne peut pas attendre si longtemps en haute saison, elle m’a donc remplacée. Et je ne travaillerai plus là-bas cet été. Bref j’ai perdu un travail et j’ai dû me gaver d’antibiotiques à cause d’une piqure d’insecte. Qui dit pire pour ses vacances ?

Aurore, une maladroite bien malchanceuse!

Rédigé par Aurore

Publié dans #anecdotes sur la vie d'une maladroite émérite

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